Les amériques à vélo

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2012 juin 4

Bolivie


Salut à tous ! Cette traversée du sud ouest Bolivien restera sans doute un des meilleurs souvenirs de notre ballade malgrés un climat rude dû à l'hiver à plus de 4000 mètres d'altitude. Les paysages sont grandioses !

La Paz - Tahua : l'altiplano bolivien

Cette première partie est relativement facile ; c'est plat. Mais les paysages restent assez saisissants. Une petite ambiance automnale règne dans cette région : les arbres sont dénudés de leurs feuilles ; c'est marrant, on traverse des paysages d'une beauté féroce et on reste émerveillés devant des trucs aussi simples :D Le problème dans cette region, c'est qu'il n'y a pas grand chose ; c'est un euphémisme ; il n'y a rien ! Ainsi, on peut se retrouver à cours de tunes dans un village paumé et y apprendre que le distributeur le plus proche (et vraisemblablement le dernier que l'on trouvera avant le Chili) est situé a Oruro, la ville d'ou l'on vient, à 130 km de là... Superbe ! Quand on pense qu'il nous faut acheter pour 15 jours de vivres, on ne peut pas faire sans retourner a Oruro. Wouhouhou !!! Donc, demi-tour (en mini-bus). On retire ce qu'il nous faut et c'est reparti !

Une cinquantaine de kilomètres plus loin, nous quittons la route pour la piste. Dans les terres traversées par cette piste, le sel affleure déjà.

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La piste devient vite incroyablement rocailleuse mais c'est bientôt l'arrivée en vue du salar ; moment émotion.

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De ce point de vue, nous mesurons le gigantisme de cette étendue de sel et une légère appréhension nous gagne à l'idée de se lancer sur cette mer sur nos frêles esquifs ; c'est réellement impressionnant !

Tahua - San Juan de Rosario : le salar d'Uyuni

Et puis, on se lance ! L'entrée du salar est toujours humide ; on pédale donc dans 20 cm d'eau sur une distance de 200 m.

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Et puis on roule enfin sur le salar (presque) sec :

Eh oui ! presque sec ; il reste une fine couche d'eau. Même que, quelques kilomètres plus loin, on se retrouve a pédaler dans 5 cm d'eau. Il est bientôt 17 heures et on ne peut pas camper dans ces conditions. Notre seule solution est donc de continuer d'avancer jusqu'à trouver un endroit se prêtant au campement. On trouve alors un petit ilôt de sel émergeant mais légèrement mou car gorgé d'eau. Cela fera bien l'affaire. Notre première nuit dans le salar d'Uyuni (bien froide). Et alors attention ! on avait même pensé à apporter une pierre avec nous en prévision du plantage de sardine dans la croûte de sel bien dure ! Prévision dites-vous ? Eh oui ! on avait PREVU !

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Le lendemain on "accoste" sur l'île Incahuasi. On y pique-nique en lisant le livre d'or recueillant les témoignages des cyclotouristes ; beaucoup sont francais et quasi tous sont européens.

On repart et, chose bien marrante, on croise deux cyclotouriste (francais) qui viennent d'où on va ;) . On passe notre deuxième nuit dans le salar (toute aussi froide).

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La sortie du salar est plus facile à trouver que prévu et bien sèche. Bref tout roule et on retrouve les pistes caillouteuses et sableuses. Le salar, c'était facile !

San Juan de Rosario - San Pedro de Atacama : le Lipez

San Juan de Rosario est une étape importante : c'est la dernière occasion d'acheter des vivres car ensuite, c'est la traversée du Lipez ; 10 jours en autonomie. L'argent retiré est juste nécessaire. Une fois l'avitaillement effectué, il nous reste 5 bolivianos en poche (soit environ 0,50 €). Impeccable !

On se lance donc dans l'aventure. Le Lipez est réputé pour être difficile à parcourir a vélo et pour risque de s'y perdre facilement.

Bon, ca commence bien, dès le premier jour, on se tape un détour de 30 km... Bien joué ! Quand on sait que la nourriture est comptée, il ne faut pas trop jouer ce jeu la ;) . Mais, facilement, on se remet sur les bon rails. On croise meme les 4x4 qui parcourent cette zone eux-aussi. Il n'y a donc plus qu'a suivre la piste jusqu'au Chili. Eh non ! Quoi qu'on en dise, on ne peut pas se perdre dans le Lipez ; la route est toute tracée ! Enfin, toute tracée, c'est vite dit ; on voit où elle va mais elle n'est pas toujours praticable pour nous qui n'avons qu'une roue motrice ;). Parfois donc il faut pousser. Mais rien de bien insurmontable ; on parcours finallement 50 kilometres par jours environ. Tout le monde nous disait : "vous allez voir, le Lipez c'est super dur !". Eh bien rien à voir avec la route Mocoa-Pasto en Colombie où l'on ne parcourait que 25 km par jour ou la boue du Nicaragua (voir ici) ;)

Mais qu'est-ce que c'est beau ! Pour cela on est bien d'accord ! C'est un régal de parcourir cette région. Par contre, il y fait encore plus froid que sur le salar. Si les journées sont chaudes, les nuits sont bien froides ; l'eau gèle même dans la tente. Pour le café du matin, c'est foutu :)

Comme c'est la coutume sur tout le continent américain, la nature est payante ; il en va donc de même pour la région des lagunes près de la frontière avec le Chili et l'Argentine. Prix du passage : 150 bolivianos par personne. Or, souvenez-vous, il nous reste, a ce moment-là, 5 bolivianos seulement. La situation est donc la suivante : on n'a pas la somme nécessaire pour avancer et on n'a pas les vivres suffisantes pour reculer.Ca coince ! Après une demi-heure de discussion, devant l'évidence, la gardienne nous écrit une note et nous laisse passer.

Nous continuons donc notre route dans des décors grandioses. C'est franchement un plaisir d'y être. On y croise des gens sympathiques tels que béatrice et béatrice et leurs maris respectifs Jean et Bernad ainsi que leur chauffeur avec qui on a partagé le pique-nique d'un midi. Ils nous ont nourri, en fait :). En partant, ils nous ont même offert des biscuits et des oranges. Un moment très convivial ; on s'est bien marrés. Merci a vous quatre.

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Et voilà, nous sommes donc maintenant au Chili, à San Pedro de Atacama. On a descendu 2000 mètres ; il fait donc plus chaud ; on est bien ;)

Ah oui ! on a pensé a se débarrasser de la pierre utilisée pour le campement dans le salar ;)

2012 mai 19

Oruro


Et voilà ! Jérôme nous a quitté... non sans mal ! Entre les grèves et les pannes, tout était fait pour que tu ne nous quittes pas ;)

Enfin bon, c'est comme ca. Nous, de notre côté, on a pédalé jusqu'à Oruro et, anecdote, la pompe du réchaud a laché... Le petite pièce en cuir servant de piston est déchiquetée... plus de pompe, plus de pression dans le réservoir ; plus de pression dans le réservoir, plus d'essence qui gicle ; plus d'essence qui gicle... Ben, plus d'essence qui gicle... La merde !

Bon, on sait se débrouiller ; on a viré le piston et on pompe directement à la pompe à vélo. Un petit morceau de chambre à air avec un trou, pour faire joint, et le tour est joué !

Mais comment cela se fait-il ? C'est sensé être du matériel robuste, non ? Eûmes -nous lu la notice que nous eussions, peut-être, pu (visez ce subjonctif impeccable) éviter cela ! En effet, nous avions omis de graisser le premier cuir de pompe et il est parti en lanbeau au bout de 5 mois. Nous l'avions changé mais après observation, il semble que celui que nous utilisions alors a été monté à l'envers. Des pros, quoi !

Bon, nous sommes donc à Oruro et, dans quelques jours nous serons dans le salar de Uyuni. Youpi ! La boussole, la carte sont déjà dans la poche.

2012 mai 9

De Nasca à Puno.


Que de choses depuis Nasca... Eh oui, avec l'arrivée de Jérôme, on a un peu laissé de côté les nouvelles ; mais on va rattraper le retard. Au programme : de magnifiques montagnes, des paysages grandioses et sauvages, la viste de Cusco et du Machu-Picchu, passage de col à 5000m et, comme annoncé, de magnifiques spots pour la tente ! C'est parti !

De Nasca à cusco ; la route d'altitude.


19 avril : départ de Nasca au matin. La route commence par remonter le fond d'une vallée de montagne minérale ; pas de végetation ou si peu.

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Puis, dès le deuxième jour, avec l'altitude et un climat différent (frais et pluvieux l'après-midi), la végétation se fait plus présente ; de l'herbe rase surtout. Le paysage change aussi pour se transformer en grands plateaux d'altitude à plus de 4000m. Top confort pour dormir ! Mais les soirées sont fraîches et parfois humides voire grêleuses ; les repas se font sous la tente. Les matinées, elles, sont froides mais très ensoleillées :)

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Enfin, une fois à Chaluanca, par faute de temps (Jérôme nous quittant le 16 mai) nous décidons de prendre un bus pour Cusco.

Arrivée à Cusco et visite du machu picchu !


Nous arrivons donc à Cusco le soir du 28 avril. Du terminal de bus, on se rend dans le centre ville à vélo et on déguste, au passage, les pots d'échappements des voitures. Changement radical d'atmosphère ! Le centre historique de Cusco est magnifique ! On trouve un hostal à 200m de la plaza des armas pour 15 soles la nuit par personnes. Impeccable ! Et, le lendemain, on se met en quête d'un moyen pour visiter le Machu Picchu le plus économique possible. En effet, le Machu picchu se situe à une petite centaine de kilomètre de Cusco et n'est accessible que depuis le petit village d'Aguas Calientes. On accède à Aguas Calientes de deux manières différentes. Par le train depuis Cusco (cher) ou par huit heures de bus jusqu'à une station hydroéléctrique puis 2h30 de marche le long d'une voie ferrée. C'est ce moyen que nous avons emprunté. Coût USD 120.00 par personne tout de même !

Le matin du 29 avril nous partons donc à 7h00 du matin de Cusco pour arriver à la station hydréléctrique vers 17h00. Or, la nuit tombe vers 18h00 par ici. Nous faisons donc une entrée de nuit à Aguas Calientes vers 21h00. Ce village nous fait penser à Foncombe dans le Signeur des Anneaux ; village perdu au fond d'une vallée en pleine montagne.

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Le lendemain, on se lève à 4h00 du matin (c'est pas des vacances !) afin dêtre à l'ouverture à 6h00 du site. L'ascension au Machu Picchu se fait par une montée de marches d'une heure environ. Et enfin, nous voici au Machu Picchu ! Le site est merveilleux, la montagne environnante est majestueuse, couverte d'une jungle épaisse. Le site nous apparait au matin sous une couche de nuage qui s'est disspée quelques heures plus tard. Chance !

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Un site exceptionnel, majestueux qui n'usurpe vraiment pas sa réputation !

De cusco à Puno : la piste.


De retour à Cusco, on décide de prendre un bus (eh oui, encore !) pour Sicuani. De Sicuani, nous quittons la route pour emprunter des pistes à travers la montagne, à vélo. Une fois encore, les paysages sont exceptionnels ! Altitude, grands espaces, sommets enneigés, villages minuscules, gens extrêmement aimables et souriants. Tout y est ! La sensation de parcourir une montagne sauvage est renforcée par la sollitude. On ne rencontre que de petits villages perdus de ce style où nous trouvons fromages et pains pour les repas.

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Cool !

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Et puis, la piste commence à monter durement. Discutant avec les habitants d'un village, on aprends que le col qu'on est en train de grimper se situe à 5000m d'altitude environ. Ah ! surprise ! :)

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approche des 5000 mètres !


La vue du col est imprenable. Le plaisir d'y être est indescriptible ; les photos ne suffisent pas ; il faut y être ;)

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Et puis c'est la redescente. Facile ! On atteint, alors, un petit village : Lampa. Evidemment, on ne passe pas inapercu ! On y loue une petite chambre d'hostal (15 soles chacun ; prix unique au Pérou il semblerait ;) ) et on va trinquer dans un petit bar/épicerie. Fiesta avec les gens du coin :) . Vers 23h00 on file chez un type qui nous invite à boire un coup chez lui. Banco ! Et on ne sait pas pourquoi mais là, on s'est pris d'apprendre au gars à jouer à la belotte ; notre espagnol est à peine suffisant ; vous pouvez le croire ;). Mais on s'amuse bien en machouillant des feuilles de coca ; on est déjà en Bolivie, il semblerait ! Au final, on recommande vraiment ce village. Une bonne étape après plusieurs jours de vadrouille en pleine montagne, c'est l'étape idéale. C'est la particularité du voyage à vélo : s'arrêter dans des villages qu'on ne visiterait sûrement pas si l'on voyageait en bus. Le voyage à vélo, c'est vraiment le top !

Enfin bref ! Beau programme n'est-ce pas ? Qui a regardé toutes les photos ? :) et puis camper dans des endroits aussi sympathiques, c'est vraiment le joie, n'est-t-il pas ?

Nous sommes actuellement à Puno, tous les trois, sur les bords du fameux lac Titicaca. On approche de la Bolivie. Le moral est au top ; c'est beau, il fait beau, tout est super et les gens sont hyper-sympas. Ca carbure ! Et quand on vous dit que ca carbure, c'est que ca carbure ; tel un bon V8, on a toujours un cylindre en prise :) .On avance, la suite du parcours s'annonce au moins aussi magnifique, tout va bien. Par exemple, la rédaction de cet article s'accompagne de vins chiliens... ah ! ah !

A bientôt pour les prochaines aventures !

2012 avr. 17

HUASCARAN (suite) - arrivée de Jérôme - Nasca


Salut tout le monde !

Après le lac Paròn, nous sommes redescendus vers Yungay pour remonter illico aux lacs de Llanganuco (3850 m) où nous avons campé. Le lendemain, nous continuons à grimper pour atteindre le col à 4763 m d'altitude. Le temps n'était pas avec nous. On a eu froid et de la grêle. Manifestement, il était encore trop tôt pour monter dans la montagne. Mais c'est quand même grandiose ! De la route on apercoit les sommets enneigés magnifiques.

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Et puis on fonce vers Lima, en pleine euphorie pour récupérer Jérôme et son vélo le 07 avril. Fiesta !!!! On n'a pas manqué d'arroser cela comme il se doit. Et donc, après 2 jours à Lima, on enfourche les bigadins (comme il dit) pour prendre la route de Nasca. Là encore, la région est assez désertique.

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On prend le temps de s'arrêter à Palpa, à 50 km avant Nasca. On fait la rencontre, dans un bar à l'ambiance des plus amicale, de quelques types qui nous invitent à leur table. L'un d'eux nous propose de nous faire visiter le coin avec lui et les sites archéologiques de Palpa : des dessins (moins connus que ceux de Nasca, il est vrai) et une cité Nasca. Bon, malheureusement, on avait oublié l'appareil photo... Tant pis, les souvenirs sont dans la tête.

Et enfin, on traverse les 50 km de désert jusqu'à Nasca.

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C'est dans ce désert qu'il y a les fameuses lignes de Nasca. Du sol, il est vrai, on ne voit rien. Des miradors situés sur le long de la route nous pouvons avoir un apercu. Le meilleur moyen d'admirer ces dessins reste sans doute l'avion.

Après Nasca, nous revoilà reparti vers la montagne, vers Cuzco et le Machu Picchu en espérant que cette fois-ci on ait beau temps qu'on puisse admirer les sommets.

Voilà, la suite s'annonce bien avec de beaux spots pour la tente !

2012 avr. 14

ANNIVERSAIRE


Un an ! eh oui, nous partîmes le 14 avril 2011. Un an de vélo, quelques pays traversés

Pour une petite rétrospective de cette année passée, c'est ici.

2012 avr. 2

Une route vers les sommets


Nous avons quitté la casa de ciclistas de Lucho. Lucho est connu de tous les cyclotouristes d'amérique ; une star . Il doit recevoir a peu pres tout le monde. Il tient une liste de tous ceux qui passent chez lui et nous étions les 1645 et 1646emes. Wouahou !

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Nous quittames donc Trujillo pour nous diriger vers la montagne. En sortant de Trujillo, nous retrouvons les déserts de la région. On adore !

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Puis, on bifurque a l'est, dans les terres, et on retrouve vite la montagne ; les contreforts des Andes. C'est d'abord de la montagne tres minérale, aride et desertique aux vallées encaissées. La splendeur de ces lieux nous émerveille. On a d'yeux que pour le paysage quand soudain on entend : "PSHIIIIIIIITTT!!!!". Et la, c'est le drame. On sait immédiatement ce que c'est : le pneu qui menacait de se déchirer vient d'éclater. On savait qu'on aurait du le changer a Trujillo et puis on a oublié et puis on s'est dit que ca tiendra bien encore un peu. Ben non ;)

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On improvise donc une réparation de fortune avec une vieille chambre a air usagée

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On compte, ainsi, atteindre Tanguche, le prochain pueblo et qui se trouve 10 km plus loin sans garantie de trouver des pneus neufs. Au pire, on en négociera un usagé a quelqu'un. Mais on trouve des pneus neufs VTT 26 pouces partout sur la planete on dirait. C'est ainsi qu'on a pu changer le pneu déchiré et continuer notre route.

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Apres Hualenca, la route continue de monter gentiment et passe par le cañon del pato et ses 42 tunnels. On ne les a pas comptés. C'est une dame qui nous l'a dit. Nous, il nous a semblé qu'il y en avait plutot un bon millier ;) Mais entre deux tunnels on peut, quand meme, admirer le paysage.

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Et apres 17 km de cañon, nous débouchons dans une large vallée verdoyante d'ou on commence a apercevoir les sommets enneigés du parc Huascaran dans la cordilliere blanche.

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Et la, on attaque le gros. Jusqu'a présent, la route montait relativement tranquillement. Mais, a partir de Caraz, on attaque la montée jusqu'au lac Paron ; 2000m de dénivelé en 30km ; ca n'a pas été une journée crepes, on aime autant vous le dire :D Mais quel spectacle ! Jugez par vous meme :

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Puisque l'endroit est joli, que cela se sait et que c'est visité, il y a toujours une petite barriere pour te faire payer. Authentique caisse de péage péruvienne :

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En l'occurence, nous avons payé 5 soles chacun (soit 2,70 euros pour deux). On file un billet de 50 soles et, bien sur, le type n'a pas la monnaie. On se demande si c'est bien officiel tout ca ou si ce n'est pas un type qui a trouvé le moyen de se faire quelques tunes.

Enfin bref, on arrive donc a ce fameux lac Paron, 4200 m d'altitude :

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A tres bientot !

2012 avr. 1

Arrivée en Palombie !


Finallement, nous sommes remontés plus au nord que prévu, à la frontière nord-est du Pérou pour atteindre la Palombie :

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le beau tampon palombien avec son fameux emblème


On ne pouvait finallement pas manquer d'aller jeter un coup d'oeil à ces plaines désertiques et surtout à cette jungle palombienne impressionnante avec l'espoir d'y apercevoir (on y croit, on y croit) le célèbre marsupilami !

Si on ne le trouve pas, on pourra toujours se rabattre sur la bière colibri, la plus répandue ici.

2012 mar. 24

Macara - Trujillo


Salut à tous !

Nous voilà donc au Pérou. Nos premiers tours de roues au Pérou furent très faciles ; ca descendait. On croise un jeune très sympathique sur le bord de route avec lequel on discute un brin. Il nous rappelle qu'il y a des manifestations de protestation dans la région et qu'il faut faire gaffe car ces gens-là ont plutôt le sang chaud. 90 km plus loin, nous arrivons à Tambo Grande et nous pouvons voir les manifestations en question. Ben c'est beaucoup plus chaud en France ! Ici. trois pelés et un tondu ; un mec qui gueule dans son micro et trois autres affalés dans leur mototaxi en train de revasser. Bref, pas de quoi déplacer un flic ni d'arrêter deux cyclotouristes. Notre choix de rejoindre la côte a été le bon : on a du soleil et on refait notre bronzage tongues, on mange des mangues à gogo (elles sont archi-délicieuses ici, on s'en fait péter le bide).

Après Tambo Grande et sa "manif" on s'engage sur un chemin de pierre des plus tranquille. Bon, ca roule mal ; de temps en temps, il y a du sable ; ca nous rappelle l'Arizona et le Paris-Dakar. L'esprit de Gérard HOLTZ est avec nous et nous avancons, tout de même, assez bien.

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Peu avant la ville de Piura, on croise deux hommes dans un pick-up. On discute quelques minutes et l'un deux nous dit :
"- je suis un artiste sculpteurs, j'adore les arts plastiques. Vous voulez voir mes oeuvres ?
- euh... ouais, euh...
- Allez, venez ! Dit-il en démarrant."
Bon ben d'accord :) On est donc resté deux jours avec son pote Javier car, lui, il s'est barré et on ne l'a plus revu. Du coup on s'est même fait une discothèque avec Javier ; avec open-bar pour 40 sol (10 €) c'était bien. En plus, nous on a pu rentrer en tongues et short de plage :) Bon, le type nous a quand mème dit que la prochaine fois il faudra mieux s'habiller ; on s'en souviendra, promis !

On reprend la route pour sortir de Piura et, à partir de maintenant, c'est le désert. C'est sans surprise ; on était au courant. Les grandes lignes droites se parcourent à un rythme qui nous semble incroyablement lent. Les kilomètres s'alignent pourtant ; au son de la pédale qui grince. L'avantage, c'est qu'on trouve des coins tranquilles et facile d'accès pour dormir.

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Certains trouvent ces paysages monotones ; nous, on trouve cela saisissant. D'autant plus qu'on tombe sur de ces merveilles dignes des contes des mille-et-une nuits :

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Le palais d'Aladin dans le désert ;)

Sinon, l'inconvénient de ces régions, c'est que la végétation est pour le moins épineuse :

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Si on nous enlevait cette végétation, ca nous enlèverait bien une épine du pneu :)

Enfin, ces multiples crevaisons ne nous empêchent pas d'avancer. Et avant l'arrivée à Trujillo, on rencontre deux cyclistes : un chargé comme un mulet et l'autre sans saccoches. Deux possibilités : l'un des deux a un problème technique et il a fallu tout mettre sur le vélo du compère ou le mulet a perdu à shifumi :D En fait, non, le mulet est un cyclotouriste italo-argentin et le deuxième n'est autre que Lucho, notre hôte qui nous accueille dans sa casa de ciclistas de Trujillo. Il raccompagnait son invité sur un bout de chemin. On était encore à 30 km de Trujillo ; sympa le gars. Le lendemain, il a envoyé le parrain de son fils, Jean-Baptiste, à notre rencontre pour nous guider. Cool, les types, non ?

Donc voilà, nous sommes à la casa de ciclistas de Trujillo. Bientôt, on regagne la montagne en espérant qu'il n'y pleuve pas (trop).

On voulais aussi vous dire merci de nous suivre aussi fidèlement et nous laisser toujours autant de commentaires ;)

A plus !

2012 mar. 10

Cuenca - Macara


Cuenca, ville sympathique ou il fait bon de se reposer :

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Et trop fort ! Nous sommes partis sous un temps magnifique et c'est pas pour rire ; du jamais vu en Equateur :D

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Et le soir, la pleine lune se leve. Toujours beau :

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Bon, par contre, le lendemain pas de miracle : vent, pluie, brouillard :( Du coup, pas de photos... Xavier a mëme eu la bonne idee de crever, a la roue arriere bien sur ; la plus chiante a demonter car le porte-baggage, la bequille, le derailleur, bref tout est fixé sur l'axe de la roue. Conception du Guatemala (rappel). Nous voila donc a reparer cette !"#%$#$%"#$% de roue sous le pluie avec un vent de fou qui s'est intensifie la nuit.


Bon, on ne voit rien mais c'est juste pour l'ambiance sonore ;) La tente a bien tenu, coup de bol parce-qu'avec nos arceaux en verre, nous etions sur le qui-vive. On l'avait bien arrimee. Le matin, on avait toujours autant de vent. Toujours sympa pour dejeuner et surtout pour plier la tente ;) tout un art. Mais ensuite nous sommes descendus dans la vallee (20 km de decente ; trop bon) pour arriver a Cotomayo ; pas de vent, ciel degage et chaleur ; un petit apercu de ce qui nous attend sur la cote.

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Petite journée de repos a Cotomayo, ville sans grand charme mais on peut y dormir dans une prison-hotel ;)

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Bon, pour $5.00 la nuit, ca reste raisonnable ! On en repart sous un super beau temps ; il semblerait que ce soit habituel dans le coin.

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La, nous sommes a Macara a la frontiere avec le Pérou ! Wouhouhou ! Bon, par contre, comme il y a des manifestations de l'autre coté, on nous a conseillé d'attendre demain pour passer la frontiere. Demain nous sommes donc au.... PEROU !!!!!!!!!!!!!

:D:D:D

2012 mar. 5

Quito - Cuenca


Bonjour à tous !

Notre séjour à Quito a été des plus agréables ; nous étions logés, comme on disait, dans une "casa de ciclistas", en plein centre, par Carlos, Daniel et Santiago ; des mecs super cools !

Le plus marrant, c'est la manière dont on a appris l'existence de cette "casa de ciclistas" en plein centre de Quito. On était encore à 120 km de la capitale, on pédalait tranquille ; soudain une twingo grise nous double, s'arrête sur le bas-côté et nous apostrophe. On discute un peu avec le mec et il nous dit qu'il a un café à lui et qu'il a aussi un ami qui a une "casa de ciclistas" à Quito. Trop de chance pour nous ! Hébergement gratis à la casa et bières gratuites au café :D De notre côté, nous nous sommes chargés des desserts : tarte au citron et bananes flambées au rhum.
Franchement, un grand merci à vous tous les gars ; c'était vraiment super sympa !

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Et, en plus, ils sont super bons mécanos ! Ils mettent à disposition l'atelier - super nickel soit dit en passant - et les outils. En plus de cela, ils sont disponibles pour te donner tous les conseils et tous les coups de mains nécessaires. C'est ainsi qu'on a appris à monter une roue car ce n'est pas comme quand tu vas à decathlon ; tu achètes moyeu, jante et rayons séparément. Car, oui, il a fallut, encore une fois, changer une jante... et un axe de pédalier ; c'est pas fini ! Youpi !

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Les "casa de cillistas" c'est vraiment bien ; cela permet de vivre dans le monde du vélo et avec des gens passionnés. Ca a été l'occasion de voir plusieurs curiosités.

un vélo avec des transmission de freins par tringle :
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un "choper" :
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un vélo bricolé où le cadre est à l'envers. Du coup, tu pédales à trois mètre du sol :
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et aussi, le futur vélo en libre-service de Quito, comme en France, comme ils disent ;)
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Donc voilà, après une semaine passée à Quito, nous sommes repartis. La première partie n'a pas éte transcendante ; urbanisme et campagne triste ; la terre retournée laisse voir ses entrailles sombre sous une lumière blafarde ; automne perpétuel ; pas encore l'hiver mais toujours triste. Ensuite, montée dans la montagne et là, brume, nuages, brouillard ; on imagine que les paysages sont beaux avec tous ces volcans aux sommets enneigés. On a quand même pu en apercevoir un (et pas des moindres : le Chimborazo) grace à une fin d'après-midi radieuse.

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Bon, on peut voir que si la neige n'est pas loin, les nuages non plus ! Le chimborazo, avec ses 6268 mètres d'altitude et sa position près de l'équateur en fait le sommet le plus éloigné du centre de la terre même s'il est moins haut que l'Everest. Ici, ils l'appellent "le point le plus près du soleil"... Mouais, on veut bien mais la nuit, c'est le contraire ! Le soir, on a pu camper plus près de ce sommet et voici la vue qu'on avait :

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Le lendemain, on a été doublé par un voyageur à moto qui a daigné s'arrêter pour tailler la bavette ; chose unique ! Tous les autres nous doublent en faisant - parfois - des signes. Oswaldo Arvelo est un photographe vénézuélien qui fait le tour de l'Amérique du sud avec sa moto chinoise ;)

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Enfin, avant d'arriver à Cuenca, une éclaircie nous permet de voir qu'on va, de nouveau, pas tarder à se retrouver dans les nuages :

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C'est sans surprise quand on pédale à plus de 3000 m constamment en cette saison en Equateur. Images :

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Bref, vous l'avez compris, peu de photographies d'Equateur. On voit pas grand chose, dommage... Cela nous a fait réfléchir sur l'itinéraire à suivre et on envisage de redescendre sur la côte pour profiter du beau temps et on retrouvera la montagne, plus au sud, au Pérou.

En plus, au Pérou, il paraît qu'on y mange bien ! Vamos a ver :)

2012 fév. 23

San Agustin - Quito


Holá todos !!!
Nous voici arrivés à une autre "casa de cyclistas" à Quito apres une dizaine de jours de vélo à travers la montagne Colombienne bien spectaculaire mais difficile. Cette partie-là en effet constitue le commencement de la forêt amazonienne. Le relief et cette végétation dense font qu'il est impossible de trouver un endroit pour planter la tente à l'écart de la route. Heureusement il y a peu de trafic et la nuit il n'y en a carrément pas (la circulation de nuit n'étant pas conseillée).

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Au passage, on a franchit l'équateur et nous voici donc dans l'hémisphère sud :

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Si si regardez bien le détail en haut à gauche sur la photo précédente :

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Mouais... on a faillit le louper... On s'attendait quand même à un peu plus de panache.

Site archéologique de San Agustin


Le site Archéologique de San Agustin regroupe plusieurs sculptures assez surprenantes tant par leur aspect que par leurs dimensions.

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C était l'occasion d'une balade sympa et on a même pu recroiser notre ami Thomas qu'on avait rencontré à Salento :

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2012 fév. 9

Salento - San Agustin


Nous quittâmes Salento il y a un peu plus de 10 jours maintenant par une journée ensoleillée et par un sentier montant qui nous conduisit directo dans les nuages comme souvent, en Colombie, au dessus de 2000m.

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Eh oui, le matin il peut fraire froid. On se couvre comme on peut c'est-à-dire avec notre expérience acquise dans le nord des USA : les sacs plastiques ;) . Mais les brumes finissent par se disperser et alors, il fait beau :

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Et puis, c'est la descente dans la vallée d'Ibague. Il y fait plus chaud et on regarde les montagnes de (pas si) loin.

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Et là, on se retrouve à faire un peu de route et c'est quand même bien agréable de temps en temps. Moins fariguant, plus rapide et cela permet de se faire inviter par ceux qui y circulent ;)

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Le lendemain, on reprend la route pout s'engager ensuite sur un chemin de terre qui, au fur et à mesure des kilomètres, se tranforme en trace. Tout cela au milieu de paysages bien reposant :

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Et là, petites grillades et dodo. Le lendemain, le chemin s'élargit de nouveau et on parvient dans une autre campagne non moins charmante.

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Et là, c'est l'arrivée dans le desert de la tatacoa. Magique !

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L'endroit s'y prêtant bien et puisqu'avant, on passait par un village, nous décidâmes de nous y arrêter pour y acheter de la viande à griller (à cinq dollars le kilogramme, faut pas se gêner) ainsi que un peu de rhum. Moment génial après ces quelques jours dans ces magnifiques campagnes que de passer pareille nuit. La lumière de la lune rendait ces cactus et ces reliefs fantômatiques et irréels. Ces quelques camps sur ce chemin nous ont réellement émerveillé ; beauté du paysage et solitude.

Et enfin, ce fut la route jusqu'à San-Agustin :

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Bicicletas guatemalissimas


Et allez ! Ca continue !!! autre peripétie avec nos "super" vélos : Le dérailleur de Xavier est allé tranquillement se loger dans les rayons de la roue arrière. Résultat :

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Du coup, il a fallu dériver la chaîne pour pouvoir continuer jusqu'au prochain atelier. Cinquante kilomètres sans dérailleur pour Xavier :

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Heureuseument, c'était relativement plat :)

Ah ! Et puis faudra songer à changer les pédales. Ca aussi ca s'use, plus vite que les pneus, même : 5 paires de pédales (pour les deux vélos) et un seul pneu de changé depuis l'achat des vélos au Gautemala !

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Décidement, ces vélos on sait combien on les a achetés mais on ne sait pas combien ils vont nous couter...

La tente


Et de neuf ! Encore une cassure... Habituellement, on réparait donc comme ceci :

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Mais le trop grand nombre de réparation rendait l'arceau trop rigide et donc on a changé de stratégie :

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désormais on plie mais on ne rompt plus. Résultat, on a changé de style architectural :D

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