Macara - Trujillo
Par Charles et Xavier le 2012 mar. 24, 16:46 - Lien permanent
Salut à tous !
Nous voilà donc au Pérou. Nos premiers tours de roues au Pérou furent très faciles ; ca descendait. On croise un jeune très sympathique sur le bord de route avec lequel on discute un brin. Il nous rappelle qu'il y a des manifestations de protestation dans la région et qu'il faut faire gaffe car ces gens-là ont plutôt le sang chaud. 90 km plus loin, nous arrivons à Tambo Grande et nous pouvons voir les manifestations en question. Ben c'est beaucoup plus chaud en France ! Ici. trois pelés et un tondu ; un mec qui gueule dans son micro et trois autres affalés dans leur mototaxi en train de revasser. Bref, pas de quoi déplacer un flic ni d'arrêter deux cyclotouristes. Notre choix de rejoindre la côte a été le bon : on a du soleil et on refait notre bronzage tongues, on mange des mangues à gogo (elles sont archi-délicieuses ici, on s'en fait péter le bide).
Après Tambo Grande et sa "manif" on s'engage sur un chemin de pierre des plus tranquille. Bon, ca roule mal ; de temps en temps, il y a du sable ; ca nous rappelle l'Arizona et le Paris-Dakar. L'esprit de Gérard HOLTZ est avec nous et nous avancons, tout de même, assez bien.
Peu avant la ville de Piura, on croise deux hommes dans un pick-up. On discute quelques minutes et l'un deux nous dit :
"- je suis un artiste sculpteurs, j'adore les arts plastiques. Vous voulez voir mes oeuvres ?
- euh... ouais, euh...
- Allez, venez ! Dit-il en démarrant."
Bon ben d'accord On est donc resté deux jours avec son pote Javier car, lui, il s'est barré et on ne l'a plus revu. Du coup on s'est même fait une discothèque avec Javier ; avec open-bar pour 40 sol (10 €) c'était bien. En plus, nous on a pu rentrer en tongues et short de plage Bon, le type nous a quand mème dit que la prochaine fois il faudra mieux s'habiller ; on s'en souviendra, promis !
On reprend la route pour sortir de Piura et, à partir de maintenant, c'est le désert. C'est sans surprise ; on était au courant. Les grandes lignes droites se parcourent à un rythme qui nous semble incroyablement lent. Les kilomètres s'alignent pourtant ; au son de la pédale qui grince. L'avantage, c'est qu'on trouve des coins tranquilles et facile d'accès pour dormir.
Certains trouvent ces paysages monotones ; nous, on trouve cela saisissant. D'autant plus qu'on tombe sur de ces merveilles dignes des contes des mille-et-une nuits :
Le palais d'Aladin dans le désert
Sinon, l'inconvénient de ces régions, c'est que la végétation est pour le moins épineuse :
Si on nous enlevait cette végétation, ca nous enlèverait bien une épine du pneu
Enfin, ces multiples crevaisons ne nous empêchent pas d'avancer. Et avant l'arrivée à Trujillo, on rencontre deux cyclistes : un chargé comme un mulet et l'autre sans saccoches. Deux possibilités : l'un des deux a un problème technique et il a fallu tout mettre sur le vélo du compère ou le mulet a perdu à shifumi :D En fait, non, le mulet est un cyclotouriste italo-argentin et le deuxième n'est autre que Lucho, notre hôte qui nous accueille dans sa casa de ciclistas de Trujillo. Il raccompagnait son invité sur un bout de chemin. On était encore à 30 km de Trujillo ; sympa le gars. Le lendemain, il a envoyé le parrain de son fils, Jean-Baptiste, à notre rencontre pour nous guider. Cool, les types, non ?
Donc voilà, nous sommes à la casa de ciclistas de Trujillo. Bientôt, on regagne la montagne en espérant qu'il n'y pleuve pas (trop).
On voulais aussi vous dire merci de nous suivre aussi fidèlement et nous laisser toujours autant de commentaires
A plus !
Commentaires
Hello !!
Encore des nouvelles qui font bien plaisir !!
Reposez vous bien et bon courage pour la montagne.
Et merci de nous amenez avec vous grâce à vos photos et à vos nouvelles !!
Bises les frangins
Hey un petit commentaires hecho francia
et voila pour moi c est le retour et pour vous ca continue
des tres tres belles phtos en tous cas, les grandes lignes droites doivent vous rapellaient les US.
tjs d aussi beau spot pour planter votre super belle tente a fond la forme
meme si les lignes droites c est dur sur sont velos le pense que les paysages doivent vraiment en vallloir le coup. en tous cas derrrier le pc sa donne envie
servaient vous bien de votre pelle a caca pour les epines ou sinon mettaient le feu au desert
a la prochaine avec encore de belle photos
la bise a vous 2
Encore un beau reportage ! Et toujours le sourire, et apparemment en pleine forme, même en plein désert. Ca me fait plaisir. Avec le matériel Quechua vous devez sûrement faire figures locales, bien que bronzés comme des touristes (sea, sun, and mangues). Vos bivouacs *** me font rêver. Mais qu'y a-t-il aux menus, à part les mangues ?
Ici pas encore de manifs, seulement quelques attentats et quelques morts, dix candidats pour la présidentielle, ... et le viellissement de la population !!!
Bonne continuation, bonnes routes, portez-vous bien.
Bises affectueuses de Papalain
heu, en ce qui concerne le vieillissement de la population, tu parles pour toi papalain ?
sinon, c'est marrant, je ne le voyais pas comme ça le palais d'aladin... j'suis terriblement déçue...
en tout cas heureusement que je ne suis pas venue avec vous parce que vu la tendance que j'ai à me prendre les arbres... je me serais faite empalée !!!!
Salve !!! moi j'en veux bien de vos paysages monotones... et des épines... (un peu moins). Vos reportages depuis quelques temps sont vraiment très beaux, merci à vous.
Bises à vous deux, Astrid.