Et voilà ! Jérôme nous a quitté... non sans mal ! Entre les grèves et les pannes, tout était fait pour que tu ne nous quittes pas
Enfin bon, c'est comme ca. Nous, de notre côté, on a pédalé jusqu'à Oruro et, anecdote, la pompe du réchaud a laché... Le petite pièce en cuir servant de piston est déchiquetée... plus de pompe, plus de pression dans le réservoir ; plus de pression dans le réservoir, plus d'essence qui gicle ; plus d'essence qui gicle... Ben, plus d'essence qui gicle... La merde !
Bon, on sait se débrouiller ; on a viré le piston et on pompe directement à la pompe à vélo. Un petit morceau de chambre à air avec un trou, pour faire joint, et le tour est joué !
Mais comment cela se fait-il ? C'est sensé être du matériel robuste, non ? Eûmes -nous lu la notice que nous eussions, peut-être, pu (visez ce subjonctif impeccable) éviter cela ! En effet, nous avions omis de graisser le premier cuir de pompe et il est parti en lanbeau au bout de 5 mois. Nous l'avions changé mais après observation, il semble que celui que nous utilisions alors a été monté à l'envers. Des pros, quoi !
Bon, nous sommes donc à Oruro et, dans quelques jours nous serons dans le salar de Uyuni. Youpi ! La boussole, la carte sont déjà dans la poche.
Tag - anecdote
2012 mai 19
Oruro
Par Charles et Xavier le 2012 mai 19, 22:59
2012 mai 9
De Nasca à Puno.
Par Charles et Xavier le 2012 mai 9, 19:11
Que de choses depuis Nasca... Eh oui, avec l'arrivée de Jérôme, on a un peu laissé de côté les nouvelles ; mais on va rattraper le retard. Au programme : de magnifiques montagnes, des paysages grandioses et sauvages, la viste de Cusco et du Machu-Picchu, passage de col à 5000m et, comme annoncé, de magnifiques spots pour la tente ! C'est parti !
De Nasca à cusco ; la route d'altitude.
19 avril : départ de Nasca au matin. La route commence par remonter le fond d'une vallée de montagne minérale ; pas de végetation ou si peu.
Puis, dès le deuxième jour, avec l'altitude et un climat différent (frais et pluvieux l'après-midi), la végétation se fait plus présente ; de l'herbe rase surtout. Le paysage change aussi pour se transformer en grands plateaux d'altitude à plus de 4000m. Top confort pour dormir ! Mais les soirées sont fraîches et parfois humides voire grêleuses ; les repas se font sous la tente. Les matinées, elles, sont froides mais très ensoleillées
Enfin, une fois à Chaluanca, par faute de temps (Jérôme nous quittant le 16 mai) nous décidons de prendre un bus pour Cusco.
Arrivée à Cusco et visite du machu picchu !
Nous arrivons donc à Cusco le soir du 28 avril. Du terminal de bus, on se rend dans le centre ville à vélo et on déguste, au passage, les pots d'échappements des voitures. Changement radical d'atmosphère ! Le centre historique de Cusco est magnifique ! On trouve un hostal à 200m de la plaza des armas pour 15 soles la nuit par personnes. Impeccable ! Et, le lendemain, on se met en quête d'un moyen pour visiter le Machu Picchu le plus économique possible. En effet, le Machu picchu se situe à une petite centaine de kilomètre de Cusco et n'est accessible que depuis le petit village d'Aguas Calientes. On accède à Aguas Calientes de deux manières différentes. Par le train depuis Cusco (cher) ou par huit heures de bus jusqu'à une station hydroéléctrique puis 2h30 de marche le long d'une voie ferrée. C'est ce moyen que nous avons emprunté. Coût USD 120.00 par personne tout de même !
Le matin du 29 avril nous partons donc à 7h00 du matin de Cusco pour arriver à la station hydréléctrique vers 17h00. Or, la nuit tombe vers 18h00 par ici. Nous faisons donc une entrée de nuit à Aguas Calientes vers 21h00. Ce village nous fait penser à Foncombe dans le Signeur des Anneaux ; village perdu au fond d'une vallée en pleine montagne.
Le lendemain, on se lève à 4h00 du matin (c'est pas des vacances !) afin dêtre à l'ouverture à 6h00 du site. L'ascension au Machu Picchu se fait par une montée de marches d'une heure environ. Et enfin, nous voici au Machu Picchu ! Le site est merveilleux, la montagne environnante est majestueuse, couverte d'une jungle épaisse. Le site nous apparait au matin sous une couche de nuage qui s'est disspée quelques heures plus tard. Chance !
Un site exceptionnel, majestueux qui n'usurpe vraiment pas sa réputation !
De cusco à Puno : la piste.
De retour à Cusco, on décide de prendre un bus (eh oui, encore !) pour Sicuani. De Sicuani, nous quittons la route pour emprunter des pistes à travers la montagne, à vélo. Une fois encore, les paysages sont exceptionnels ! Altitude, grands espaces, sommets enneigés, villages minuscules, gens extrêmement aimables et souriants. Tout y est ! La sensation de parcourir une montagne sauvage est renforcée par la sollitude. On ne rencontre que de petits villages perdus de ce style où nous trouvons fromages et pains pour les repas.
Cool !
Et puis, la piste commence à monter durement. Discutant avec les habitants d'un village, on aprends que le col qu'on est en train de grimper se situe à 5000m d'altitude environ. Ah ! surprise !
approche des 5000 mètres !
La vue du col est imprenable. Le plaisir d'y être est indescriptible ; les photos ne suffisent pas ; il faut y être
Et puis c'est la redescente. Facile ! On atteint, alors, un petit village : Lampa. Evidemment, on ne passe pas inapercu ! On y loue une petite chambre d'hostal (15 soles chacun ; prix unique au Pérou il semblerait ) et on va trinquer dans un petit bar/épicerie. Fiesta avec les gens du coin . Vers 23h00 on file chez un type qui nous invite à boire un coup chez lui. Banco ! Et on ne sait pas pourquoi mais là, on s'est pris d'apprendre au gars à jouer à la belotte ; notre espagnol est à peine suffisant ; vous pouvez le croire ;). Mais on s'amuse bien en machouillant des feuilles de coca ; on est déjà en Bolivie, il semblerait ! Au final, on recommande vraiment ce village. Une bonne étape après plusieurs jours de vadrouille en pleine montagne, c'est l'étape idéale. C'est la particularité du voyage à vélo : s'arrêter dans des villages qu'on ne visiterait sûrement pas si l'on voyageait en bus. Le voyage à vélo, c'est vraiment le top !
Enfin bref ! Beau programme n'est-ce pas ? Qui a regardé toutes les photos ? et puis camper dans des endroits aussi sympathiques, c'est vraiment le joie, n'est-t-il pas ?
Nous sommes actuellement à Puno, tous les trois, sur les bords du fameux lac Titicaca. On approche de la Bolivie. Le moral est au top ; c'est beau, il fait beau, tout est super et les gens sont hyper-sympas. Ca carbure ! Et quand on vous dit que ca carbure, c'est que ca carbure ; tel un bon V8, on a toujours un cylindre en prise .On avance, la suite du parcours s'annonce au moins aussi magnifique, tout va bien. Par exemple, la rédaction de cet article s'accompagne de vins chiliens... ah ! ah !
A bientôt pour les prochaines aventures !